Nanout Cuisine

vendredi 30 septembre 2005

FILETS DE CABILLAUD ET POMMES DE TERRE ECRASEES par Cyril Lignac

Sans doute une agréable façon de manger du poisson !

Ingrédients pour 2 : 2 pavés de cabillaud de 150 g chacun - 500g de pommes de terre Charlotte - 5 cl de crème liquide - 1 échalote - 1 demi-bouquet de ciboulette - 1 bouquet de persil (moi je n'aime pas le persil) - Huile d’olive - Sel, poivre du moulin.

Préchauffer le four à 130°C.

1. Mettre un grand volume d’eau salée à bouillir pour cuire les pommes de terre épluchées et coupées en 2. Laisser cuire une vingtaine de minutes environ.

2. Saler, poivrer et huiler les filets de cabillaud sur toutes les faces. Huiler la plaque du four et déposer les pavés avant d’enfourner à 130°C, th 4. Laisser cuire une dizaine de minutes selon la puissance de votre four et l’épaisseur du poisson. Le poisson est cuit quand la peau se détache seule.

3. Ciseler l’échalote et la ciboulette et réserver dans un saladier.

4. Une fois les pommes de terre cuites, les égoutter et les remettre dans la casserole. Les écraser à l’aide d’une fourchette. Rallumer le feu tout doux avant d’ajouter 5 cl (4 c à soupe) de crème liquide afin de lier la pulpe écrasée. Remuer avec une cuillère et assaisonner en ajoutant la ciboulette mélangée à l’échalote. Terminer par un filet d’huile d’olive. Sel et poivre.

5. Sortir les pavés de cabillaud du four. Vérifier la cuisson en plantant un cure-dent dans la chair du poisson. Enlever la peau délicatement et les arroser avec le jus de cuisson de la plaque. Réchauffer les pommes de terre à feu doux si besoin et servir.
Dans une assiette, déposer les pommes de terres écrasées aux fines herbes et poser délicatement le pavé dessus.

mardi 27 septembre 2005

ILE FLOTTANTE AUX DRAGEES ECLATEES ET CREME ANGLAISE AU THE VERT par Cyril Lignac

Ça a l'air vraiment TRES bon ! ...
Préparation : 25 min - Cuisson : 35 min

Ingrédients : 25 cl de lait entier (je n'en mange pas donc pour moi ce sera du 1/2 écrémé) - 1 demi-gousse de vanille - 1 sachet de thé vert - 3 œufs - 100 g de sucre en poudre - 8 dragées roses - une poignée d'amandes effilées - 5 cl de crème liquide - Pincée de sel.

1. Faire chauffer le lait dans une casserole à feu doux. Fendre la demi-gousse de vanille et gratter les graines avec la pointe d’un couteau. Incorporer le tout dans la casserole de lait y compris les gousses évidées. Fouetter. Eteindre le feu, ajouter le sachet de thé vert et laisser infuser.

2. Séparer les blancs des jaunes d’œufs, mais pas directement dans votre saladier. Mettre les blancs au réfrigérateur. Fouetter les jaunes avec la moitié du sucre. Ajouter un peu de lait chaud débarrassé de la vanille et du sachet de thé, sans cesser de fouetter. Quand le mélange est onctueux, reverser le tout dans la casserole avec le restant de lait. Faire chauffer en mélangeant d’abord au fouet puis à la spatule tout doucement en faisant des 8 (vanner). Quand la crème est onctueuse, elle est cuite. Verser 4 cuil à soupe de crème liquide dans le mélange pour stopper la cuisson. Débarrasser immédiatement dans un récipient et réserver au réfrigérateur.

3. L’île flottante : Envelopper les dragées dans un torchon. Les concasser avec un marteau puis réserver. Récupérer les blancs d’œufs. A l’aide d’un batteur électrique, les monter en neige ferme en y incorporant le sel, puis petit à petit, les 50 g de sucre restant (mon robot ménager à un programme pour les blancs en neige).

4. Faire cuire les blancs d’œufs au micro-ondes pendant 30 secondes pas plus.

5. Récupérer la crème anglaise parfumée à la vanille et au thé vert et la verser dans une assiette creuse aux ¾. Récupérer la meringue et à l’aide de deux cuillères à soupe, prélever et façonner des quenelles bien arrondies. Les placer sur la crème anglaise dans l’assiette creuse et les saupoudrer de dragées concassées et d’amandes effilées. Mettre l’île flottante au réfrigérateur (maximum 2 heures).

lundi 26 septembre 2005

GALETTES DE POULET GRILLÉES AU BASILIC ET AU PIMENT D'ESPELETTE par Cyril Lignac

Pour 2 PERSONNES

Pour les galettes de poulet :
250 g de blancs de poulet - 1 oignon - ½ cuil. à soupe d’huile d’olive - 25 g de crème liquide - 1 oeuf - 2 cuil. à soupe de pistou (pistou tout fait) - 5-6 feuilles de basilic frais - une pincée de piment d’Espelette en poudre - 1 noix de beurre - sel et poivre .
Pour la salade :
100g pousses d’épinard - vinaigre balsamique - 3 cuil. à soupe d’huile d’olive - Sel, poivre du moulin.

1. Ciseler fin l’ oignon. Diviser les 250 gr de blancs de poulet en deux. Tailler la première moitié en dés et la seconde moitié grossièrement pour le mixeur. Superposer les feuilles de basilic puis les rouler avant de les couper.
2. Faire revenir doucement l’oignon ciselé dans une poêle avec un peu d’huile d’olive et le piment d’Espelette. Puis laisser de côté.
3. Dans un mixeur, mélanger les gros morceaux de poulet, les feuilles de basilic coupées, un œuf, 2 cuil à soupe de pistou et la crème. Bien mélanger pour obtenir une pâte. Rectifier l’assaisonnement.
4. Garnir des cercles huilés de la farce de poulet (sinon former des cercles les plus réguliers possibles). Les poser sur une plaque du four avec une feuille de cuisson (je ne graisse rien, désolée Chef !). Cuisson 10 minutes. Thermostat 4, 120°C.
5. Sortir les galettes du four et les démouler.
6. Dans une poêle, faire fondre une noix de beurre et un trait d’huile d’olive (mais vraiment pas beaucoup). Faire dorer les galettes sur les deux faces en arrosant de matière grasse pour parfumer. Sel et poivre.

Pour la salade de pousses d’épinard en vinaigrette
1. Equeuter les pousses d’épinard en tirant pour enlever la nervure.
2. Les déposer dans un saladier.
3. Les assaisonner de vinaigre balsamique, 3 cuil à soupe d’huile, sel et poivre. Mélanger délicatement.

Déposer les galettes de poulet dans une assiette accompagnées des pousses d’épinard en salade.
La touche finale : un peu de beurre de cuisson avec du vinaigre balsamique et une pincée de fleur de sel.
Servir aussitôt.

Mon combat

Aujourd'hui, pas de recette. Pas la tête à ça.
Aujourd'hui, baisse de moral. Peut-être que de parler de mon combat m'aidera un peu.

Mon combat, c'est le poids. Enfin, le combat du moment. Non, il ne s'agit pas de 3 ou 4 kilos à perdre, mais plutôt 35 kg...
J'ai toujours été ronde, sans être pour autant grosse. Mais j'ai toujours cru être grosse.

Je suis issue d'une famille provençale, aux origines italiennes. Je remercie sincèrement ma grand-mère de m'avoir appris le goût et appris la valeur du repas familial. Un souvenir vital. Un endroit où on éduque aussi des enfants, mais pas uniquement autour de la nourriture.
Mon père était violent à table, il fallait tout manger, et proprement. Sinon, gare à la fourchette ou la cuillière en bois. Mais bon, dans l'ensemble, j'étais plutôt gourmande, même si je n'aimais pas (je n'aime toujours pas) les endives béchamel ou la macédoine. Je me re-servais volontiers quand on me le proposait : mais aurait-on dû me le proposer ?
Ensuite, à l'adolescence, les choses ne s'arrangent pas, comme pour tous les ados. Je me trouve grosse et ma famille pense aussi que je devrais perdre du poids. Pas d'opération du St Esprit, donc j'ai grossi pendant la période du plus grand stress (après le départ fracassant de ma soeur).
Ensuite, la vie de jeune adulte n'est pas facile. Je prends du poids sans m'en rendre compte suite à différents stress, échecs et difficulté à couper le cordon... Cela m'aurait aidé de partir un peu.
Puis, en 1999, je trouve un poste de commercial. Je voyage beaucoup et mange et dort à l'hôtel. Devinez pour mon poids...
En 2001, je perds ce poste, et la dégringolade suit. Jusqu'en 2004 où je retrouve un vrai poste fixe intéressant. Mon poids s'est agravé jusqu'à fin 2002, depuis je ne prends plus de poids.
Je ne parle même pas des facteurs héréditaires ici.
Puis, l'été dernier, je décide de voir un chirurgien, pour la pose d'un anneau gastrique. Je suis très grosse mais à la limite pour être acceptée dans ce programme. Je ne fais pas l'opération. Cela fait peur, cette chose que l'on vous met pour ne plus manger. Puis la peur des vomissements, des douleurs, comme si la vie n'était pas assez difficile.
Je fais le régime de l'endocrinologue du programme, mais il faut tellement manger et cuisiner, que je perds pied. Les semaines où je suis ce programme je perds 1 kg. Sauf quand je ne vais pas bien. En décembre, je suis en arrêt maladie car je souffre d'une clavicule désaxée depuis juin. 1 kilo perdu la 1ère semaine, suite au repos; alors que j'avais perdu 1 kg les 4 mois précédents...
Aujourd'hui, je me bats toujours contre des moulins à vents. Je devrais manger à chaque repas (midi et soir) des crudités (qui irritent mes intestins) ou de la soupe (mauvais le soir pour mon estomac), des légumes (tous les jours à cuisiner), des protéines, des féculents + du pain, un produit laitier, un fruit. Parfois, je voudrais juste une part de tarte aux légumes, ou juste une soupe et une boule de sorbet.
Je suis fatiguée de penser sans arrêt à ce régime.
Maintenant, j'essaie aussi de trouver des solutions au stress, qui un facteur primordial. Mais je n'ai plus la force de grand chose, la plupart du temps. Je me laisse porter par le temps qui passe. Et j'essaie de comprendre pourquoi parfois je maigris, et d'autre part.
Voici mon combat.

vendredi 9 septembre 2005

Faisan à la crème (ou blanquette de faisan)

Une formidable recette issue de AuFeminin.com
Je vis en Camargue, et l'oncle de mon compagnon chasse et nous offre régulièrement des faisans.
Ingrédients :
80 gr de carottes, 80 gr d'oignons, 1 faisan jeune et tendre, 2 bouquets garnis, 2 gousses d'ail, 50 gr de beurre, 80 gr d'échalotes hachées, 50 gr de farine, 3 dl de crème allégée semi-épaisse, muscade râpée, sel et poivre.
Il faut d'abord plumer le faisan... Ça, c'est le travail de Thierry, mon compagnon. Il prépare de l'eau à 35°C environ et y plonge le faisan. Les plumes viennent toutes seules. Ensuite, il le vide : là je ne veux pas trop savoir. C'est idiot, mais cela me rappelle trop que je mange un être vivant.
Epluchez les légumes, lavez et réservez. Détaillez le faisan, découpez à cru en enlevant les cuisses et les ailes. La recette prévoit de désosser, mais je ne l'ai pas fait. Rassemblez les parures dans un récipient (moi j'ai mis dans la cocotte en fonte), ajoutez les carottes et les oignons coupés en morceaux. Mouillez à l'eau, ajoutez un bouquet garni, une gousse d'ail, et portez à ébullition très lente pendant 45 minutes environ (d'après moi, 40 min suffisent).
Passez au chinois et réservez pour la cuisson du faisan.
Préparez le faisan :
Faites sauter à blanc dans du beurre puis retirez. Dans le récipient, faites sauter les échalotes hachées, faites suer quelques instants sans coloration. Saupoudrez de farine. Mélangez pour former comme un roux blanc.
Remettez les morceaux de faisan, enrobez-les puis mouillez-les à l'aide du fond blanc. Portez à ébullition en remuant pour empêcher les grumeaux. Assaisonnez de sel et de poivre blanc du moulin, ajoutez l'autre bouquet garni, l'ail et faites cuire à frémissement pendant 40 minutes en surveillant (car ça accroche, j'ai dû ajouter un verre d'eau).
Ajoutez la crème, remuez bien pour mélanger et laissez frémir doucement quelques minutes.
J'ai servi avec du riz.
Un régal !

jeudi 8 septembre 2005

Crumble poire chocolat

Ça, c'est vraiment TRES bon ! Un dessert qui régale tout le monde... Laissez-vous tenter !

Ingrédients pour 6 (ou plutôt pour 4 gourmands) :
5 poires, le jus d'un citron, 150 gr de chocolat noir dessert, 50 gr de beurre, 100 gr de sucre roux, 100 gr de farine.

Pelez et épépiner les poires, puis coupez-les en cubes. Citronnez le tout pour qu'elles ne noircissent pas.
Cassez le chocolat en tout petits morceaux avec un couteau pointu (et n'en mangez pas au passage).
Dans un saladier, préparez la pâte à crumble : mélangez du bout des doigts le beurre mou avec la farine et le sucre. Le mélange doit rester grumeleux. Préchauffez le four à 200°C (th. 7).
Beurrez une plat allant au four et versez-y le chocolat et les poires. Mélangez et ajouter la pâte à crumble en l'émiettant sur le dessus. Enfournez et cuire 15 minutes (le dessus doit être doré).

Alors, tenté ?

mercredi 7 septembre 2005

Farcis de cannelloni à la purée d'ail et aux blettes

Une recette du site de Panzani. Dans le cadre de mon régime, qui est en fait un réapprentissage alimentaire, je dois manger des féculents, de préférence avec des légumes. Et comme j'aime bien manger, je cherche toujours de nouvelles recettes.
Ingrédients pour 6 :
24 cannelloni, 500 gr de feuilles de blettes, 2 têtes d'ail, 100 gr d'olives noires dénoyautées, sel et poivre, et sauce tomate faite maison.
Pour la purée d'ail : épluchez, coupez les gousses en deux, enlevez le germe, puis mettez dans une casserole avec de l'eau froide. Portez à ébullition pendant 3 minutes. Egouttez et renouvelez l'opération trois fois. Puis hachez le tout.
Cuisez les feuilles de blettes dans l'eau bouillante salée. Egoutter bien, concassez-les au couteau (pas de mixeur) et mélangez-les à la purée d'ail. Assaisonnez.
Remplissez les cannelloni de cette farce et cuisez-les à la vapeur pendant 12 minutes.
Préparez une sauce tomate : faire revenir un peu d'oignons, puis ajouter une boîte ou deux de tomates concassées, sel et poivre, herbes selon le goût (ici le basilic est conseillé). Faire réduire.
Posez les cannelloni chauds sur un lit de sauce tomate, et parsemez de petits morceaux d'olives noires avant de servir.

mardi 6 septembre 2005

un dimanche en famille : l'aïoli

Dans ma famille, on a le sens du repas de famille, où l'on rit, où l'on mange bien. Et en même temps, la tradition provençale y est très forte.
Ma grand-mère a préparé un aïoli selon la tradition qui lui a été apprise : pas de courant d'air, tous les ingrédients sont à la même température. Puis dans le pilon, on pile l'ail. Je ne connais pas tous les secrets, mais les ingrédients sont ajoutés au fur et à mesure et l'huilet est ajoutée en filet tout en tournant. C'est très long à faire.
Mon oncle avait invité des amis, qui ne sont pas provençaux. Ils disaient que c'était une mayonnaise à l'ail, donc qu'on pouvait la faire au mixeur...
Ils ont goûté : maintenant ils savent vraiment ce qu'est un aïoli.

Week end en Périgord

Et oui, nous voilà encore invités par nos amis de Boulazac. On le savait : nous serions gâtés, régalés, abreuvés, enfin, bref, un vrai week end de détente et de joie chez nos amis d'un naturel et d'une générosité surprenante et chaleureuse. J'en fait beaucoup mais ils sont vraiment incroyables.

Cette fois-ci, une petite découverte. Un fromage aromatisé à la liqueur de noix, inspiration des moins d'Echourgnac... Si, si, c'est vraiment très bon. Et ça a vraiment le goût de la noix.